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Le projet, soutenu par l’Etat allemand dans le cadre d’un programme de modernisation technologique baptisé Speedfactory, consiste à créer de petites unités robotisées – elles pourraient tenir dans la remorque d’un poids lourd de 38 tonnes (!) – compétitives face aux sous-traitants asiatiques qui fournissent aujourd’hui la totalité des produits Adidas. Il ne s’agit pas, bien sûr, d’arrêter toute la production délocalisée mais de rapprocher la fabrication des grands bassins de consommation. Objectifs : réduire les délais pour mieux adapter les collections aux variations de la mode – sur le modèle du circuit court opéré par les enseignes textiles comme Zara – et permettre une plus grande personnalisation des produits, tout en réduisant l’empreinte environnementale du groupe.
Le modèle s’inspire du succès la gamme lifestyle NEO, dont les produits sont réactualisés tous les 45 jours. Il fait partie du volet « vitesse » du plan de croissance « Creating the New », qui vise un chiffre d’affaires de 22 Mds € pour le Groupe Adidas en 2020 (14,8 Mds en 2014), avec une augmentation de son résultat net de 15% par an en moyenne. Lors de la présentation du plan en mars dernier, Herbert Hainer, directeur général, avait d’ailleurs évoqué son souhait de produire à nouveau en Allemagne grâce à l’automatisation.