La vitesse, les villes clés et l’open-source. Tels sont les trois points stratégiques ciblés par le business plan 2020 d’Adidas, qui vient d’en préciser les objectifs.
Adidas souhaite mieux servir ses clients et surtout, plus rapidement. En conséquence, la marque va remodeler son organisation de bout en bout, depuis la planification de la création des produits, en passant par l’approvisionnement, jusqu’aux ventes. La marque aux trois bandes entend ainsi améliorer significativement la vitesse de mise sur le marché, de réassortiment et de réactualisation de ses produits en cours de saison, et de réduire ainsi les surstocks et ruptures. D’ici à 2020, elle prévoit de générer 50% de son chiffre d’affaires avec ses produits à “vitesse activée” et par suite d’augmenter de 20 % la part de ses ventes non promotionnées ou soldées.
La marque a également défini six villes mondiales sur lesquelles elle concentrera ses efforts et qui serviront de modèle pour le reste du monde : Los Angeles, New York, Londres, Paris, Shanghai et Tokyo. Dans ces villes, Adidas entend surinvestir en termes de marketing et d’expérience client, avec un objectif de doubler son activité dans chacune de ces agglomérations à l’horizon 2020.
Enfin, l’open-source. Le groupe a pour but de construire un réseau de collaboration entre les athlètes, les créateurs, les consommateurs et tous ses partenaires. L’entreprise veut qu’ils “fassent tous partie de la marque“. Pour augmenter son capital créatif et ses nouvelles perspectives, Adidas donne accès à des outils internes, tels que les archives, les matériaux, les usines et les données. Elle vient aussi d’ouvrir une pépinière créative (“Creative Farm”) à New York. Elle cite sa collaboration avec l’artiste Kanye West ou son engagement avec l’initiative Parley for the Ocean, comme exemples de cette quête de sources de créativité ouverte sur l’extérieur.